Voodoun : Monde spirituel de paix : monde de paix des divinités. L’étude des divinités est liée à celle de l’être. Ces deux termes ont été souvent confondus et chacun d’eux pris pour le symbole de l’autre, en ce sens qu’ils se renvoient l’un à l’autre dans la connaissance importante que nous pouvons en obtenir. Le nom de divinité ne serait qu’un symbole pour recouvrir l’inconnu de l’être, tandis que l’être serait qu’un autre symbole pour renvoyer à la divinité inconnue. Tout ce qui existe se rapporte à l’être subsistant (Divinité), est relatif à lui, mais lui-même (Divinité) n’est pas en vertu de ce qui existe déjà ; il est lui-même l’existence. C’est pourquoi il n’est pas en relation nécessaire avec les existants. Il est à leur égard indépendant détaché, donc ab-solu. L’indépendance des divinités se révèle donc comme le nœud véritable de cette différence ontologique. Toute information valable au sujet de la divinité présuppose qu’on est interpénétré jusqu’à ce noyau essentiel… C’est là que nous touchons la tendance de chaque être à apporter, à aborder les limites et les conditions particulières de son domaine propre, ou encore le besoin de s’enraciner dans l’absolu d’une plénitude sans borne : celle que nous trouvons dans l’être subsistant.
On parle de multitudes de Voodoun ! Le polythéisme a hypostasié chacune de ses multiples manifestations de cet absolu, qu’il a prises pour des êtres essentiels et distincts Voodoun est le symbolisme de l’UN, vers lequel tendent toutes les manifestations de cet Absolu ; de la vie, dans laquelle s’accomplie toute vie.
Pendant 300.000 ans les noirs ont construit un monde paisible, civilisé et humanisant. L’avènement des blancs il y’a 12.000 ans et leur organisation il y’a 6000 ans, ont conduit ce monde paisible et humanisant, à une monde criard et impitoyable, un monde d'avoir et de pouvoir individualisant où l’humain s’efface de plus en plus face à la robotisation galopante.
L’athéisme lui-même, du moins sous une certaine forme n’est que la négation de toute idée de Voodoun, toute idée, imparfaite et limitée en elle-même, étant en conséquence, une négation de la divinité. On pourrait ajouter que si aucune idée n’exprime effectivement Voodoun, une certaine idée est comme un vecteur, une orientation de l’esprit vers Dieu.
Tous les êtres apparents et sensibles de la nature sont des participations de l’être ; de même, tous les mystères de la vie de la grâce, sont des participations à la nature même du Voodoun. Ces êtres contingents, par leur réalité elle-même, sont à leur tour, à la fois symboles de l’être et du Voodoun. Les êtres d’ici-bas dont la perception est prise pour une évidence, ne sont à vrai dire que des énigmes car nous ignorons l’un des termes de la relation qui les fait exister. Mais, c’est vers ce terme que le Doun (ou esprit) comme par un symbole, est reporté par sa connaissance des êtres. On ne s’étonnera pas que, dans leurs efforts pour décrypter l’énigme des croyances des hommes soient parvenus à des représentations de Voodoun infiniment variés sur lesquels ils projettent leurs désirs et leurs craintes en un être supérieur qui fut capable de les satisfaire et de les défendre. C’est dans ce sens que le Voodoun est bon, miséricordieux, tolèrent, mère et transcendant.
Chacun des principaux Voodoun possède plusieurs aspects désignés par des noms variables et ils constituent eux-mêmes, un aspect de la grande divinité polytechnicienne qui transcende toutes les autres. Le Voodoun va de l’un à la pluralité et le déterminé, commande l’indéterminé. Le Voodoun : matrice de la vie, mère des naissances, permet l’épanouissement des créatures et leur procure paix, joie, protection, succès, bonheur… le non-respect de leurs prescriptions, ou même leur destruction engendre l’angoisse, l’inhibition, l’impuissance, le tourment… et même des penchants pervers.
Mes bien aimés frères et sœurs de sang, de racine, d’âme et d’histoire. Il y’a 4 décennies, j’ai créé le projet Voies du Souvenir et de Connexion Spirituelle, quatre siècles d’esclavage, une plaie profonde enfouie dans la mémoire collective à panser.
L’Afrique, berceau de l’humanité, terre des premiers balbutiements, mère des civilisations, de toutes les civilisations, a sur créer un monde civilisé et humanisant pendant plus de 300.000 ans.
Faut-il le rappeler, pendant 350.000 ans, tous les continents étaient NOIRS.
Il y’a seulement 12.000 ans, pendant la fonte glacière est apparue une pandémie, pendant laquelle, le virus ou agent pathogène attaquait le génome de la mélanine et des couples noirs, commencèrent à donner naissance à des enfants blancs. Ces blancs ont joué un rôle secondaire pendant plus de 6000 ans.
En effet, vous ne verrez nulle part une création quelconque, vieille de plus de 6000 ans, créer par les blancs.
Dans le génome de tout blanc, il y’a toujours des traces de concentration plus ou moins élevée de l’ADN de Négroïde.
Il reste évident que toute peau normale devra avoir la mélanine. Son absence est une dépigmentation.
Nos enfants, les blancs, ont commencé à s’organiser et à développer une agression maladive des noirs.
Puis, vinrent les philosophes avec leur nouveau mode de penser « Je pense, donc je suis ». L’Afrique a toujours dit « Je suis, parce que vous êtes ». Ce « Je » a valorisé l’individualisme au détriment de l’humanisme. Individualisme qui a créé ce monde criard et impitoyable, ce monde d’avoir et de pouvoir, ce monde dont l’avenir est détenu par une poignée d’individus. C’est préoccupant.
Puis, au XVII ème siècle, vinrent les scientifiques comme Descartes, un mathématicien sans éthique, qui a créé au nom du modernisme le système cartésien : un véritable frein pour le développent des sciences humaines. Un système limité étroit et désert, qui n’a rien pour mesure l’amour, l’émotion, l’intuition, l’énergie qui est vie.
Aujourd’hui, le monde ne sait plus où il est et se retrouve au promontoire de l’inconnu.
En Janvier 2021 : J’ai bénéficié de l’initiation ultime dans la forêt sacrée de Ezameh Tado, forêt primitive de plus de 300.000 ans. Pendant ces rituels, les ancêtres m’ont donné le nom sacrée de Azaho, avec pour mission « de réunir ce qui est épars ». Azaho et Voies du Souvenirs se retrouvent. Si les Voies du Souvenir nous invitent à panser les plaies liées à l’esclavage qui a éparpillé des frères et sœurs utérins de l’autre côté des océans. La nécessité de création d’un pont s’impose. Cette prescription des ancêtres se retrouve dans Azaho.
Mes bien aimés frères et sœurs, Azaho vous invite :
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